Déforestation
L’Europe importe massivement des produits, le doux commerce tant vanté… par nos « élites » est pourtant responsable des deux tiers de la déforestation mondiale.
Production de soja en Amérique latine, élevage de bovins sur les rives de l’Amazonie, production d’huile de palme en Asie : la mondialisation repousse les limites du raisonnable en intensifiant chaque jour davantage la pression sur notre environnement.
La crise sanitaire a vu son lot d’experts autoproclamés et de politiques déconnectés nous décrire le monde d’après.
Ce monde, celui qui refuse le libre-échange débridé et la logique marchande poussée à son paroxysme, mais qui promeut les circuits courts et les productions enracinées qui respectent l’environnement.
Ce monde, c’est celui que le Rassemblement National défend depuis des années déjà.
Les forêts sont les victimes collatérales !
Au-delà de l’impact environnemental catastrophique, 1,6 milliard d’individus dépendent directement des forêts pour leurs moyens de subsistance. Leur disparition signifie que ces populations devront quitter leur terre et rejoindre le flux migratoire déjà insoutenable à l’échelle planétaire.
Si gouverner, c’est prévoir, il faut désormais prévoir de gouverner.
Pour faire demain ce qu’ils n’osent pas faire aujourd’hui.
La déforestation en Afrique
Chaque année, l’Amazonie fait la couverture des magazines et les gros titres des journaux : des images satellites montrent la déforestation massive que subit le « poumon vert de la planète », que le vacarme des tronçonneuses et les incendies détruisent au-delà du raisonnable.
Elle n’est malheureusement pas la seule à disparaître !
Beaucoup moins médiatisée, la déforestation à l’œuvre en Afrique devient très préoccupante. Selon un rapport de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ce sont près de 4 millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année. Un chiffre en constante augmentation depuis les années 1990.
Dans certains pays du continent africain, les chiffres sont alarmants. Le Nigeria, le Togo et le Ghana sont en tête de ce triste classement, enregistrant des disparitions de plus de la moitié de leur surface forestière, dépassant parfois 90 % des forêts parties en fumée en moins de 30 ans.
Ainsi, la République démocratique du Congo pourrait voir disparaître 20 % de la surface de ses forêts d’ici 2050, alors que ce pays abrite une grande partie du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical du monde en termes de superficie.
Étude réalisée par Dominique Bilde, député européen
Étude publiée par la Fondation Patriotes pour l’Europe