Le coup d'Etat du droit
Pour la majorité des citoyens européens, la portée extraterritoriale des lois américaines équivaut à un globalisme incarné par les États-Unis.
Cette confusion explique en grande partie la montée des sentiments anti-américains, ainsi que l’échec des mouvements anti-globalistes. Ils ne s’attaquent pas au bon ennemi.
Nous avons étudié la situation particulière créée par la confusion entre globalisme et intérêt national américain au cours des trente dernières années. Depuis l’arrivée de l’administration Trump, cette confusion a pris fin. Nous avons fait face à une nouvelle réalité : les intérêts des citoyens américains ont été les premières victimes de la guerre mondiale contre les communautés humaines organisées, les Nations et la volonté populaire.
Cette guerre caractérise une nouvelle phase du capitalisme, que l’on peut qualifier de capitalisme destructeur. Au lieu de partager la croissance, ce capitalisme assure des profits à court terme massifs par la destruction de la sécurité publique, des valeurs morales, des frontières et de l’unité des Nations. L’effondrement du globalisme révèle au grand jour le véritable visage de ce faux universalisme.
Les citoyens européens sont encore englués dans cette humeur désastreuse. Le hard law (droit contraignant) et le soft law (droit souple) sont les armes de destruction massive utilisées par ce nouveau capitalisme contre les Nations. Ce que nous appelons le « coup d’État juridictionnel » est un phénomène mondial qui nécessite une enquête approfondie pour être identifié, combattu et vaincu.
Ce système vise aussi bien les institutions formelles qu’informelles ; il utilise l’intelligence artificielle et des algorithmes pour contrôler et sélectionner les données et les informations. Il mobilise intensivement les fausses nouvelles (fake news) et les « vérités alternatives » dans les médias grand public pour construire son argumentaire contre les Nations, les frontières et la liberté politique des citoyens.
L’Union européenne est particulièrement menacée par le nouveau totalitarisme du système juridictionnel et ses complices : ONG, fondations, magnats de l’Internet et médias diffusant des preuves falsifiées et des informations intentionnellement biaisées.
Les entreprises privées sont en grande difficulté lorsqu’elles se laissent séduire par l’agenda globaliste, car elles se retournent alors contre les peuples dont elles dépendent – contre l’unité, la culture et les traditions.
Les Nations européennes et les entreprises doivent s’engager dans la lutte contre cette menace réelle qui s’attaque à leur volonté. Elles doivent rétablir la primauté de la politique, l’autorité de l’État au-dessus de la loi, et l’intérêt national collectif au-dessus des droits individuels.
Nous proposons des mesures clés pour contre-attaquer et détruire la capture globale du droit, les fausses promesses des droits individuels, et pour restaurer la pleine force de la démocratie en tant que volonté du peuple.
Rapport publié par la Fondation Patriotes pour l’Europe