Revue n°4 de la fondation Identité et démocratie

La politique énergétique de la Hongrie

La politique européenne de l’énergie est un échec. Ce n’est hélas pas le seul, mais celui-là touche les Européens au cœur de leur mode de vie ; il leur en coûte plus cher pour tout, pour se chauffer, pour circuler, pour commercer et pour produire. La précarité énergétique devient un vrai problème social. Pires encore pourraient être les conséquences de l’exposition européenne aux emballements de marchés déterminés par la spéculation financière ; en refusant les contrats à long et très long terme qui seuls sécurisent les approvisionnements et les prix, l’Union européenne condamne les Nations à la dépendance à l’égard des marchés financiers, donc de Wall Street et de la City ; il est d’autres moyens de traiter ses ennemis ! À cet égard, la Hongrie a déni et conduit une politique indépendante qui vaut la peine d’être étudiée. C’est à Ferenc Almássy, rédacteur en chef du Visegrad Post, que nous sommes heureux d’accueillir dans ces colonnes, que la Revue s’est tournée pour éclaircir ce sujet. 

La politique imposée par l'Union européenne aux Nations d'Europe est la négation du politique

En politique, les nombres comptent. En politique, l’identité collective compte. Politique dit collectif. Et politique dit territoire. Réduire toute question politique à une question de droits individuels détruit l’essence même du politique. Qu’il s’agisse de commerce international, de diplomatie, de sécurité, l’Union européenne nuit gravement aux intérêts des Nations en refusant de les prendre pour ce qu’elles sont; par la forme politique de la démocratie. Rien n’est plus redoutable que la négation par l’Union de la dimension politique en matière d’immigration. Et rien n’est aussi destructeur de nos démocraties, ces démocraties que l’Union prétend tellement promouvoir en essayant tellement de les circonvenir !

Allemagne : Entre utopie et orthodoxie

L’Allemagne poursuit d’abord une politique fédéraliste sur le plan européen: l’élimination du vote à l’unanimité au profit du vote à la majorité qualifiée retirera aux nations souveraines leur droit de veto dans un domaine régalien par définition. Cette pente fédéraliste s’accentuera avec la mise en place d’un ministre des Affaires étrangères, préfiguration d’un gouvernement européen qui décidera de l’avenir des nations libres à leur place. Elle entend poursuivre ses coopérations traditionnelles: avec la France, certes, mais aussi avec le Triangle de Weimar, la Turquie (considérée comme non démocratique mais vue comme un voisin important et un membre-clé de l’OTAN), sans mentionner la Grèce et Chypre, et souhaite l’entrée dans l’UE des pays balkaniques, Serbie en dernier…

Les pays de l’Est et des Balkans : Si semblables et si différents

Les voisins de l’Europe centrale, orientale et des Balkans demeurent un mystère pour la plupart des Européens de l’Ouest, notamment les Français connus pour leur peu d’appétence pour la géographie ! Pour un grand nombre, en effet, l’Europe orientale ce sont les hivers enneigés du Docteur Jivago et les Balkans la Syldavie de Tintin.

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