Gauche Radicale et violences en Europe

Violences à l’extrême gauche: en finir avec la complaisance !

À tort plus qu’à raison, la gauche bénéficie dans l’imaginaire politique commun d’une image de bienveillance, d’un présupposé de bonté et même de gentillesse. Au chevet des plus faibles, des « opprimés », on ne trouverait que la gauche. Elle, et elle seule, représenterait — et surtout saurait reconnaître — le bien. La compassion, la tolérance, l’altruisme, l’amour même : des valeurs de gauche, pardi !

Oubliés les Robespierre, Lénine, Staline, Mao, Trotsky et leurs cortèges de morts, de violences, de camps de rééducation. Oubliés la Fraction Armée Rouge ou Action Directe, et leurs attentats et assassinats. Oubliés, et parfois même presque réhabilités. Dans le camp des gentils, il ne saurait y avoir de vrais méchants.

Pourtant, oui, il existe bien « à gauche » une propension à la violence politique, et même une certaine tolérance envers celle-ci. Sans aller chercher de funestes exemples du passé, cette étude se concentre sur les expressions les plus récentes ou actuelles de celles-ci.

Malgré ces épisodes récurrents, qu’il s’agisse de violences contre les biens ou les personnes, il faut bien reconnaître que les violences imputables aux franges les plus dures ou marginales de la gauche (extrême gauche, autonomes, antifas, etc.) bénéficient d’une certaine mansuétude médiatique — confinant parfois à une forme d’admiration à peine dissimulée — et surtout d’une insupportable impunité judiciaire.

Dans un cas comme dans l’autre, on ne saurait ignorer une forme de connivence idéologique, s’expliquant d’ailleurs le plus souvent — comble pour des marxistes — par une adéquation de classe ! Eh oui.

Dans un champ politique où le lyrisme littéraire cohabite avec la mythologie révolutionnaire, la violence (dans ses variantes et degrés) est rarement condamnée en soi, mais toujours contextualisée, expliquée, si ce n’est excusée, et considérée finalement comme appartenant à un répertoire d’actions mobilisables. Les nombreux extraits de textes (communiqués, tribunes, revendications, correspondances) issus de la prose de la gauche radicale cités dans notre étude en apportent l’éclatante vérité.

Le focus européen, sur la France et l’Allemagne, de cette enquête permet d’établir à la fois un parallèle et une base comparative. Il apporte de précieux éléments de démonstration, d’information et de compréhension de la réalité de cette violence d’extrême gauche et de ces modes d’expression actuels : de la chasse aux militants adverses à l’antispécisme, en passant par le soutien à l’immigration clandestine et la tentative de récupération des banlieues.

Publication sous la direction de Nicolas Bay

Rapport publié par la Fondation Patriotes pour l’Europe

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