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Replay-Conférence : Sécurité des femmes et dérives du néo-féminisme
Le 5 février, la Fondation Patriots for Europe et le collectif Némésis ont organisé une conférence au Parlement européen sur un sujet essentiel : la sécurité des femmes et les dérives du néo-féminisme. Cet événement a permis de discuter de la montée de l’insécurité et des violences sexuelles, mais aussi des réponses souvent insuffisantes et déconnectées des réalités sociales proposées par certaines mouvances féministes.
Une insécurité croissante pour les femmes
Catherine Griset, eurodéputée, a souligné l’augmentation dramatique des violences faites aux femmes, citant des exemples tragiques comme les agressions de Cologne en 2015 et les violences de groupe en Grande-Bretagne. Pour elle, cette insécurité est le produit direct de politiques migratoires irresponsables, qui n’ont pas pris en compte les effets de l’immigration massive sur la sécurité des femmes. Elle dénonce le silence des médias et des associations féministes qui, par idéologie, ont choisi de protéger un modèle plutôt que de défendre les victimes de violences.
Le néo-féminisme et ses contradictions
Alice Cordier, fondatrice du collectif Némésis, a dénoncé l’évolution du féminisme, qui est passé d’un mouvement pour l’égalité des sexes à un outil au service d’une idéologie intersectionnelle. Selon elle, cette idéologie divise, remet en question les droits fondamentaux des femmes et leur sécurité, notamment en défendant des causes qui vont à l’encontre des intérêts des femmes, comme la promotion du voile islamique ou la question du genre. Ce féminisme moderne ne parvient plus à traiter les violences sexuelles de manière réaliste, et occulte les réalités liées aux origines culturelles et religieuses des agresseurs.
Un féminisme pragmatique pour la protection des femmes
Mathilde Androuët, eurodéputée et membre de la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres, a rappelé que, en France, une femme est agressée sexuellement toutes les 2 minutes. Les statistiques révèlent une surreprésentation des agresseurs étrangers dans les viols et agressions sexuelles. Mathilde Androuët plaide pour un féminisme pragmatique, axé sur la protection des femmes, qui ne se laisse pas enfermer par les considérations idéologiques. Selon elle, le féminisme actuel a trahi sa mission en refusant de nommer les responsabilités liées à l’immigration et à certaines communautés, préférant un silence complice pour ne pas être accusé de racisme.
Les dérives du néo-féminisme
Alice Cordier a aussi dénoncé les dérives du néo-féminisme, particulièrement visibles dans l’intersectionnalité, qui, selon elle, réduit le féminisme à une lutte contre un oppresseur imaginaire (l’homme blanc et hétérosexuel) tout en protégeant ceux qui violent les droits des femmes, notamment au sein des communautés immigrées. Elle critique également l’absence de réaction face à des problématiques comme l’inégalité de traitement dans les violences sexuelles lorsque l’auteur est issu de l’immigration. Ce double standard est vu comme un véritable obstacle à la justice et à la protection des femmes.
Des solutions concrètes pour lutter contre l’insécurité
Lors de la conférence, il a été suggéré que la solution à cette crise passe par une politique plus stricte de contrôle de l’immigration et une meilleure prise en compte des réalités sociales dans les politiques publiques. Alice Cordier a évoqué des solutions concrètes mises en place par des maires de droite, comme à Fréjus, qui ont renforcé la présence policière et amélioré la vidéosurveillance pour lutter contre les agressions sexuelles. Les actions concrètes, notamment au niveau local, sont essentielles pour améliorer la sécurité des femmes dans l’espace public.
Enfin, la question du laxisme judiciaire a été largement abordée. Le faible taux de condamnation des agresseurs et la difficulté d’expulser les criminels étrangers sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) ont été pointés comme des failles majeures du système. Le manque de fermeté judiciaire, selon les intervenants, est l’une des causes profondes de l’impunité des agresseurs et de l’insécurité croissante des femmes en France et en Europe.
Conclusion : un appel à l’action
La conférence a mis en lumière la nécessité d’un féminisme réaliste et pragmatique, centré sur la protection des femmes contre toutes les formes de violences, et de réformes politiques majeures pour répondre à cette crise. Il est temps, selon les intervenants, de replacer la sécurité des femmes au cœur des priorités politiques, en abandonnant les illusions idéologiques et en agissant de manière concrète pour garantir un avenir plus sûr et plus égalitaire.