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Immigration de masse : la manipulation des esprits

Shea Bradley Farrell
Shea Bradley-Farrell, Ph.D. est spécialiste des questions de sécurité nationale et de politique étrangère à Washington D.C. et présidente du think tank conservateur, Counterpoint Institute for Policy, Research and Education. Son dernier ouvrage s’intitule Dernier Avertissement à l’Occident.
Dans sa première chronique mensuelle, Dr Shea Bradley-Farrell, présidente du Counterpoint Institute, analyse comment l’immigration de masse et la manipulation des élites sapent la souveraineté nationale—et comment la politique migratoire du président Trump offre une alternative décisive.
Ce n’est pas le « Summer of Love » aux États-Unis.
Des émeutiers « anti-ICE » (Immigration and Customs Enforcement) furieux et hurlants à Los Angeles détruisent et pillent des commerces privés ; ils jettent des pierres, des bouteilles et des parpaings sur la police ; ils incendient des voitures de patrouille ; ils brisent les vitres des commissariats et brûlent le drapeau américain tout en brandissant le drapeau mexicain ; ils bloquent la circulation sur les principales autoroutes.
Le chef de la police de Los Angeles, Jim McDonald, avertit que la police est « débordée » par des milliers de manifestants souvent violents, déclarant : « Il n’y a pas de limite à ce qu’ils infligent à nos agents. » À San Francisco, des comportements similaires « violents et destructeurs » ont blessé au moins deux personnes.
Manipulation des esprits : comment la gauche déforme la réalité migratoire
Pourtant, les politiciens d’extrême gauche de Californie, le gouverneur Gavin Newsom et la maire de Los Angeles Karen Bass, affirment que les manifestations sont « largement calmes ». Les grands médias internationaux qualifient ces émeutes de « rassemblements principalement pacifiques ». Cette manipulation des esprits, faire croire aux gens que ce qu’ils voient n’est pas réel, est une technique marxiste courante utilisée par les élites de gauche américaines et européennes. Elle va à l’encontre des principes européens et américains partagés de sociétés démocratiques fondées sur la loi et dirigées par les citoyens, comme l’a rappelé le vice-président américain J.D. Vance à Munich.
Au lieu de cela, le président américain Donald Trump est accusé de générer le « chaos » en utilisant son autorité présidentielle (conformément au Titre 10 du Code des États-Unis) pour déployer la Garde nationale et les Marines afin de protéger la Californie, lorsque le gouverneur Newsom refusait d’agir. Mais la Cour d’appel du neuvième circuit a statué à l’unanimité fin juin que le déploiement de troupes par Trump (sans en informer Newsom) était légal.
Alors, quelle est la vérité ?
Pendant quatre ans, l’ancien président Joe Biden a méthodiquement démantelé les frontières physiques et juridiques des États-Unis, encourageant environ 20 millions d’étrangers à entrer illégalement—la plupart non contrôlés et non localisés—constituant le plus vaste réseau de traite humaine et sexuelle de l’histoire. Simultanément, les drogues ont afflué à travers les frontières en quantités record, et les décès liés au fentanyl sont devenus la première cause de mortalité des Américains de 18 à 45 ans.
La sécurité des frontières est possible : la vérité derrière le succès de Trump
Mais en 100 jours seulement, le président Trump a réduit de 93 % les passages illégaux aux frontières, ce que Biden affirmait impossible. Les « interceptions » de la Patrouille frontalière américaine (USBP) sont passées de près de 250 000 par mois en avril 2024 à seulement 29 000 en avril 2025.
Comment le président Trump y est-il parvenu ? En utilisant l’autorité présidentielle que lui confèrent l’Immigration and Nationality Act et la Constitution des États-Unis (Article II), ce que Biden avait catégoriquement refusé de faire. La promesse de Trump de sécuriser les frontières et d’expulser les clandestins était un enjeu majeur de sa campagne, pour laquelle plus de 77 millions d’Américains l’ont élu. Les Hispano-Américains eux-mêmes soutiennent la sécurisation des frontières : 42 % favorisent la construction d’un mur ou d’une barrière physique à la frontière sud (hausse de 12 points depuis décembre 2021), 38 % soutiennent le renvoi de tous les immigrés illégaux (hausse de 10 points), et 64 % soutiennent le pouvoir présidentiel de fermer les frontières face à l’immigration massive.
Contrairement au récit dominant de la gauche, sécuriser les frontières d’une nation souveraine est possible : dès son entrée en fonction, Trump a relancé la construction du mur, rétabli les politiques de sécurité frontalière (« Rester au Mexique »), supprimé les mesures de Biden qui favorisaient les entrées illégales (comme l’application CBP One™ et les avantages financés par les contribuables) et permis aux agents fédéraux de faire leur travail en mettant fin à la politique du « Catch and Release » (relâcher les migrants sans documents).
Les dangers cachés des frontières ouvertes : criminalité, terrorisme et menaces étrangères
Un fait rarement évoqué par les médias : sous Biden, des saboteurs potentiels, espions, terroristes et criminels ont afflué aux États-Unis en nombre record. Biden a échoué à protéger des citoyens américains, comme l’étudiante infirmière assassinée Laken Riley, et a laissé la porte grande ouverte aux adversaires étrangers.
Aujourd’hui, l’administration Trump riposte.
En 100 jours, ICE a arrêté plus de 66 000 immigrés illégaux et en a expulsé la grande majorité. Trois arrestations sur quatre (75 %) concernaient des criminels, y compris des membres de gangs violents et des individus condamnés ou inculpés pour des agressions sexuelles, des meurtres ou des violences.
Les Américains sont aujourd’hui plus en sécurité, mais ce sont ces criminels que Newsom, Bass et les émeutiers « anti-ICE » veulent protéger.
Sous Joe Biden, ICE a relâché plus de 647 000 immigrés illégaux ayant un casier judiciaire, comprenant des auteurs d’homicides, d’agressions, d’agressions sexuelles et de cambriolages. Durant les trois premières années de Biden (2020-2023), la criminalité violente a augmenté de 41 % aux États-Unis, soit la plus forte hausse sur trois ans jamais enregistrée. Cette explosion criminelle a coïncidé avec une vague massive d’immigration illégale équivalente à la population de la Floride.
Tous les immigrés ne sont pas une menace, bien sûr. Mais les nations souveraines disposent de procédures légales et sûres pour empêcher l’entrée des criminels. C’est le devoir des dirigeants élus de les appliquer : sous la première administration Trump, la criminalité violente a chuté de 17 %.
L’administration Trump se concentre désormais sur l’arrestation et l’expulsion en priorité des criminels les plus dangereux. Parmi eux, des centaines de milliers de « pires cas », dont des « étrangers d’intérêt particulier » (SIAs) liés au terrorisme, venant de pays comme l’Iran, l’Afghanistan, la Syrie, le Liban et certaines anciennes républiques musulmanes d’Asie centrale.
Ces SIAs peuvent aussi figurer sur la liste de surveillance du terrorisme américain. Sous Biden, le nombre d’étrangers illégaux inscrits sur cette liste a bondi de 2 700 %. Et ce ne sont que ceux qui ont été repérés.
Autre menace : environ 200 000 ressortissants chinois sont entrés illégalement sous Biden, pour la plupart des hommes en âge de combattre. D’anciens responsables du FBI alertent sur ce « danger nouveau et imminent » alors que la Chine mène une campagne globale contre les États-Unis.
Le renouveau souverainiste : les citoyens de l’Ouest disent stop
La vérité est simple : l’immigration de masse incontrôlée facilite l’infiltration d’agents ennemis et de groupes terroristes. Sans les actions décisives du président Trump, l’Amérique aurait pu suivre la trajectoire de l’Europe où les attaques terroristes ont doublé l’an dernier.
Selon le Global Terrorism Index (GTI), l’Europe a enregistré la plus forte augmentation d’attentats, notamment en Suède, Finlande, Pays-Bas, Danemark, Suisse et Allemagne. L’Allemagne est la plus mal classée avec un score de 27/100.
En parallèle, les violences dans les banlieues françaises, les zones de non-droit en Allemagne et en Suède, ou les conseils islamiques de charia au Royaume-Uni, interrogent sur la survie de l’État de droit européen.
À méditer : la Hongrie, qui continue de refuser les quotas d’immigration de masse de l’Union européenne, obtient un score parfait de 100 au GTI.
Malgré ces évidences, les dirigeants de gauche continuent de promouvoir des « frontières ouvertes », au mépris du bon sens et au détriment de leurs propres citoyens.
Mais les faits montrent la montée en puissance des peuples, des deux côtés de l’Atlantique, qui exigent des frontières sûres et un gouvernement « par le peuple et pour le peuple ». La victoire écrasante de Trump en 2024, l’élection de Karol Nawrocki en Pologne en 2025, la progression de l’AfD en Allemagne, du FPÖ en Autriche, et la majorité conservatrice du Fidesz en Hongrie en témoignent.
Les citoyens réclament des frontières sécurisées et que leur voix soit entendue. Pour la gauche libérale adepte de la manipulation des esprits, ce sera leur perte politique.